mercredi 27 novembre 2013

Valparaiso (Chili) y la suerte du stop

Nous voilà partis de Mendoza (en bus) pour se rendre au Chili, plus précisément à Valparaiso, ville au bord de l'océan pacifique à une centaine de kilomètres de Santiago, la capitale. De ce fait, nous empruntons « La route des Andes », la ruta 7, qui offre de splendides panoramas où l'on peut admirer l'Aconcagua qui domine les Amériques avec ce sommet enneigé.



Je ne connaissais rien du Chili, mais lorsque nous y sommes arrivés, un sentiment d'accueil nous a enivrés pour ne jamais nous quitter durant cette semaine !



Après quelques heures de bus depuis Mendoza, nous voilà dans cette ville de bord de mer. Nous nous retrouvons d’abord au terminal de bus, dans les alentours pauvres de la ville. De premiers abords, Valparaiso semble désolé, mais lorsque nous nous excentrons du terminal, nous commençons à voir une autre ville, une ville musée pleine de graff, une ville qui respire la simplicité et la gaïtée...







 Valparaiso, cette ville, bohème et joyeuse, est pour nous, un incontournable de l’Amérique du Sud. Valparaiso est composée de 44 collines (cerros) donnant sur l’océan Pacifique. Les rues sinueuses, parsemées de maisons colorées, invitent à se plonger dans une atmosphère de bohème. Valparaiso est riche artistiquement et intellectuellement (plusieurs musées). Sous ses abords de ville un peu sale et populaire, Valpo offre de belles surprises puisque l’art est présent partout, parfois sur les bancs, et le plus souvent sur les murs...(CerrosAlegre y Concepcion).

























Bref, une réflexion populaire inscrite à tout jamais sur les murs de la ville !! Ces nombreux graff évoquent l'esprit particulier de cette ville hors du commun, hors du temps !!

Ville de Pablo Neruda, grand poëte et penseur Chilien...




... Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu'il est malheureux
Au travail ou en amour,
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves
Celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
N'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant.
Risque-toi aujourd'hui...
Pablo Neruda
 
Après 3 jours passés à Valparaiso, nous reprenons les mochillas (sac à dos) pour se rendre en direction du sud du Chili afin de retraverser la frontière vers l'Argentine au environ de Bariloche (Arg). Il ne nous faudra pas plus d'une journée ½ pour faire 1800 kms en pouce. La SUERTE est avec nous !!!
Lors de ce périple, nous allons rencontrer de belles personnes...Lorsque nous sommes partis de Valparaiso, une manifestation bloquait littéralement la route. Du coup, difficile de se faire prendre. De plus, il y a 6 autres autostoppeurs à côté de nous (station service), on aurait pu attendre des heures. Mais dès lors que la manif' s'est dissipée, les voitures n'hésitent guère à s’arrêter, et nous voilà (tous) pris les uns après les autres dans l'ordre d'arrivée (respect quand même). Nous sommes pris par un monsieur qui nous emmènera jusqu'à la capitale, Santiago à plus de 100kms, sans oublier une halte dans un vignoble Chilien pour aller chercher des caisses de vins !! Il est toujours un peu difficile de sortir d'une grande ville, mais nous sommes tombé sur un « ange » des temps modernes, Javier. En nous voyant galérer sur le bord d'une voie rapide, il s’arrête pour nous donner 2-3 conseils afin de trouver un lieu plus propice au Pouce. Nous resterons un petit moment discuter avec lui, lui aussi avait déjà voyager en stop en Amérique du sud et travaillé sur des chantiers d' écoconstructions donc, la rencontre !! Il nous donnera l'argent nécessaire pour prendre un bus et sortir de la ville, et un peu de pain en cas de galère!! Je crois sincèrement que je voyage pour ce genre de rencontre inopinée et impromptue !! 

 

On sortira de cette ville, et on pourra repartir sur la route grâce à une famille qui sera ravie de venir en aide à de gentils tî gringos (nous), on discutera de la situation économique en France et du Chili (discutions que l'on aura avec d'autres conducteurs). Apparemment, on a l'air affamé... car eux aussi nous donnerons des gâteaux !! Plusieurs voitures nous conduiront sur de petite distance (50 kms) jusqu'à ce qu'un dépanneur nous prenne pour plus de 200 kms. Il nous contera l'histoire de son fils autiste, ayant l'oreille absolue et amoureux invétéré de la musique. Il nous déposera à un péage, la nuit tombe, on se demande si l'on doit continuer où poser la toile. Mais arrivera notre sauveur, José (un prénom que porte 1 personne sur 4 d'après lui au Chili). Il nous annonce qu'il va non loin de la frontière de l'argentine à côté de Bariloche. C'est partis, nous roulerons toute la nuit avec lui (8 heures). On aura la joie de partager la vie d'un camioneur au Chili, un « vis ma vis » quoi !! On ira dans un resto routier où les portions sont gigantesques, c'est décider, retour en France, je ne mange plus que dans ces troquets !! Merci à toi José pour cette jolie épopée !!

Il nous déposera à côté de son entreprise et là commence la Galère !! La frontière est à 45 kms, ce qui n'est rien quand on vient de faire plus de 1200 kms en à peine une journée !! Mais là, nous sommes sur une ligne droite où Rien, aucune voiture !! Alors on marche, puis on marche et là, la fringale...alors on repense à toutes ces personnes que l'on à croisés en chemin qui nous ont donnés du pain, des gâteaux, du coca, et on les en remercie (même si les gâteaux sont dégueulasses!!)!!
Après de longues heures sous un soleil de plomb, on prendra un bus pour gagner 3/4 kms, puis un 4X4 et on finira à pieds jusqu'au drapeau Argentin soit plus de 10 kms à pieds.
Merci à toutes ces personnes d'avoir supporter nos odeurs de pieds, enfin les miens ! Merci à eux !

vendredi 22 novembre 2013

Mendoza et la route des vins

Voilà, nous avons quittés CaPichtaine y Maëlle, et on retente le stop en direction de Mendoza soit environ 1400 kilomètres. Tous d'abord, nous avons attendu une matinée auprès d'une station service pour camion, en vain... (conseillé par plusieurs personnes) Nous nous sommes alors dirigés vers une autre station service proche de la 4 voix enfin la « route » et nous sommes pris presque instantanément !! Nous allons allons faire plus de 160 km avec lui, vous me direz, c'est génial, seul hic, il nous dépose dans une autre station service près de... rien!!! On a cru ne jamais redécoller et prendre un bus pour se rendre à Mendoza, mais non ; Nous sommes pris par un camionneur et son fils qui nous emmènerons jusqu'à Tucuman. Et là, le sketch:

Camioneur : «  A donde van ? »
Nous : « Euh, Mendoza, pero, quisieramos ir a Santiago de Chili ! »
Camioneur : « che, hay muchas camiones aqui que van en Chili, vamos a buscar !! »

Et là, on s'arrête sur le bord de la route en faisant signes aux camions avec une plaque du Chili. Personne ne daignent s’arrêter, et bien, on va faire pression. Avec le camion, on les doublent par la droite pour leur demander si ils se rendent au Chili, pas de bol, tous le monde va à Buenos Aires. Un jolie moment, il nous donnera son numéro de téléphone si l'on désire refaire un tour de camion avec lui et nous laissera près d'une station de bus (après avoir éviter les contrôles routiers car il avait bu un peu de bières sur le trajet et avoir traverser la ville avec son 33 tonnes aux heures non propices...). Un très gentil Monsieur et son fiston fan de foot !! Nous prendrons un bus à 1 heure du mat' (rabais de prix) pour se rendre à Mendoza !!

La ruta del vino

Nous voilà arrivés dans cette jolie ville qui est entièrement envahis par les Chiliens car ils ont un long week end de 4 jours. Réellement difficile de trouver un logement abordable, mais par entêtement et l'aide d'internet, nous arrivons à trouver une guesthouse !! Le lendemain, on pars sur la route du vin car la région de Mendoza est reconnue mondialement pour son vin, et tous particulièrement le Cabernet sauvignon et le Malbec. On compte plus de 1100 vignobles, des producteurs artisanaux aux géants industriels. Le vin fait la fierté du pays: il a été nommé boisson nationale en 2010 par la présidente Cristina Kirchner. Bref, une jolie ballade, de(s) bonne(s) dégustation(s), je bois, enfin, on boit !














lundi 11 novembre 2013

L'arrivée en Argentine y la région de Salta

J'ai un peu de retard à écrire sur le blog mais cela prend du temps, et ayant le désir de profiter de chaque moment, je prends l'idée de ne pas passer mon temps devant un écran mais de vivre l'instant présent !

Voilà, 17 octobre 2013, nous passons la frontière Bolivienne pour l'Argentine.
C'est la frontière du désordre où l'on essaie de faire passer des choses en douces, certaines personnes occupent les douaniers et zou, t'a pas vu les cartons qui viennent de passer à ta droite !! Un sketch lorsque tu n'est qu'observateur.

Voilà, frontière passé. Il est vrai qu'il y a quelque chose de magique de passer une frontière à pied, je ne sais comment le définir ! Heureux d'avoir pu visiter un pays et enthousiaste d'en découvrir un autre. Argentina, nous voilà...



Drapeau Argentin


L'argentine, terre d'accueil d'exilés italiens, espagnols, quelques français et d'allemands suite à la seconde Guerre Mondiale ! Du point de vue des sud américains, l'argentine est vue comme un pays voulant imiter l’Europe, de part sa capitale qui ressemble à de grande ville latines européennes (Madrid/Rome). L'argentine est frontalière avec différents pays (Bolivie/Chili/Paraguay/Uruguay/Brésil), ce qui peut nous offrir différentes possibilités de traversées. Il y a une chose auquel je n'avais guère réfléchi, c'est l'immensité de ce pays, de ses routes qui n'en finissent pas...L'argentine est longue de plus de 3700 km du nord au sud et de 1400 km de l'est à l'ouest... Aller hop, on prends la route...

 

Le soleil pointe le bout de son nez, tout va pour le mieux. Nous décidons comme initialement prévu de faire du stop ,« Hacer dedo ». L'ultimatum est le 22 octobre où l'on doit rejoindre Pich et Maëlle à Salta, des potes qui font un tour du monde !!



Je ne pourrais évoquer toutes les personnes qui nous prennent en stop car cela prendrait beaucoup trop de temps...A savoir que cette 1ère journée fut très encourageante puisque nous atteignons San Salvador de Jujuy en une journée (à 30 mn, nous finirons en bus puisque la nuit nous a rattrapés!). Si, nous avons étés pris par un père et sa fille, cet homme, un as du volant ?! Que né-ni, les routes en argentine sont limités à 120 km/h, on s'en fout, on roule à 140. Passage de vitesse catastrophique... L'expression « rouler comme un Fangio » vient d'ici je pense ! Fangio était un pilote automobile mondialement connu ayant gagné plusieurs courses, lorsqu'il mis fin à sa carrière, il décida enfin... de passer son permis de conduire !! Bizarre Non!!



 On a de l'avance sur notre programme, donc on se rend sur la route 9 pour se rendre à Purmamarca. Montagne magnifique aux 7 couleurs. Les nuances y sont frappantes : un rouge pourpre le plus sombre au vermillon le plus intense. Nous avons passés 2 nuits à Purmamarca. Dont une qui fut mémorable ! L'aprèm avait bien commencé, on rencontre un couple de brésiliens de SaoPolo qui font un roadtrip en moto (petit scooter avec des minis roues). Ils parcourront 7000 kms en 1 mois !! Nous partons avec eux derrière leurs scooters pour visiter ces si belles montagnes. A près une grosse « parilla » barbecue, on va se coucher ! Cha, dans la toile de tente (acheté en Bolivie) et moi dans mon hamac. Et là, c'est le drame !! Une tornade de tarrés, des tôles virevoltent en l'air, bref, un vent à en faire décoller la soutane du prêtre de Ouessant ! Je vous raconte pas...La toile de tente part dans tous les sens, moi, dans le hamac, je me fais une session kite (heureusement, mon hamac est en toile de parachute, donc aucun risque!!) Bref, Cha finira sa nuit dans la cuisine essayant en vain de dormir ; Moi, et bien, je me suis endormi comme un loir !!

Purmamarca











Le campement
Dès l’arrivée à Salta, les couleurs abondent. Son église San Francisco rouge et or, sa cathédrale rose et bien d’autres édifices qui lui valent le surnom de Salta la linda « la Belle ». Salta est une ville du Nord Ouest de l'Argentine et la capitale de la province du même nom. Elle est située au pied de la Cordillère des Andes, à 1 187 m d’altitude. Elle est célèbre pour son architecture coloniale et on peut y découvrir des paysages somptueux.
On retrouve Maëlle et Pich dans un hostel et des Brestois que nous avions croisés sur Sucre en Bolivie. Cela fait vraiment plaisir de les voir, On avait prévu de se voir, chose faite !! Des visites, des barbecues et des bières en perspectives...




L'après midi en plein cagnard, on décide tous les 4 de « gravir » le mont San Bernardo qui domine la ville. En haut, la vue est imprenable. On aperçoit au fond la cordillère des Andes (si il fait beau et sans pollution!). Deux modes d’accès : le téléphérique ou les 1900 marches ! Étant tous sportifs aguérits (pfff, je me moque là), on gravis les marches bien entendu !!

On décide de louer une voiture pour visiter Cafayate y Cachi, ce qui est bien plus avantageux qu'une excursion !!! Nous voilà donc parti avec le sourire sur les routes de l'Argentine !!

Les vallées Calchaquies


















Nous voilà de retour à Salta après avoir passés 3 jours dans ses quebradas. Conduire en argentine, on s'habitue très vite, j'ai vite trouvé le klaxon et ma conduite à la rital en ville !! Maintenant, l'anniversaire de Maëlle que l'on fêtera dignement avec une soirée mémorable !! Chut !! Après un repos bien mérité, chacun de nous reprendra la route pour de nouvelles aventures !! Suerte à vous Maëlle et Capichtaine !!