dimanche 27 octobre 2013

Musica Bolivia

A La Paz, j’ai visité le musée des instruments de musique. La musique est un art très populaire en Bolivie, elle est considérée comme un événement social et spirituel important de la vie, durant lequel les groupes se rencontrent et expriment leurs émotions et sentiments. Il y a de nombreux artisans qui inventent et fabriquent d’incroyables instruments. Les cordes qui sont reines avec différentes sortes de guitares : la taille de la coque/matériaux utilisés (coque en bois à celle en carapace de tatou).

On trouve également dans le musée quelques violons, batteries ou tambours divers et les instruments à vent ne sont pas en reste : flutes droites en bois…






 
Le Charango (ci-dessous) sert dans la musique traditionnelle d'Amérique du sud. A l'origine, la caisse était constituée d'une carapace de tatou. Aujourd'hui elle est souvent en bois comme la guitare. Qu'est ce que c'est ? Le Charango est une petite guitare de forme arrondie née dans les départements de Potosí. La forme et dimension de la caisse de résonance lui confère une sonorité aiguë. 


Kena: La Kena est une simple flûte taillée dans le bambou. La Kena mesure 50cm, et comporte 6 trous frontaux et un trou arrière. Dans la même famille, on trouve la quenacho légèrement plus courte et plus fine que la quena et comportant 4 trous frontaux, un trou latéral et un trou arrière.

Tarca: Flûte en bois sculpté, peinte de couleurs vives, et perforée de 6 trous frontaux. Plusieurs instruments appartiennent à la famille des tarcas. Ils diffèrent de par leur taille ou de par leur nombre de trous latéraux.


Tarca
Nous sommes allés voir un concert juste exceptionnel du célèbre Maestro de Charango Ernesto Cavour (Charango), Franz Valverde (Guitare à deux manches) y Rolando Enonas (Flûte) !! Que dire, 2 heures 30 de spectacle magique où les zicos se transcende, te font partager leur engouement pour cette musique andine, pour leur instruments...

Ça, c'est cadeau...

Ernesto Cavour



La coca

Nous nous sommes rendus au musée de la coca (La Paz). La coca, ce sont ces feuilles vertes qui ressemblent en tout et pour tout à du laurier sauf l’odeur. Elles sont vendues partout, dans les rues et sur les marchés. Cette pratique ancestrale, qui est d'en mâcher les feuilles est largement consommé en Amérique latine surtout dans toutes les les Andes (Bolivie, Pérou et Argentine du nord).

 
Du matin au soir, hommes et femmes mâchent la coca (moins maintenant). Les feuilles sont ajoutées aux précédentes dans la bouche. Et de ce fait, une de leur joue gonfle. Mâcher la coca peut constituer l’aliment principal (les mineurs peuvent travailler 48 heures non stop). Et oui, les feuilles de coca permettent une résistance accrue à la fatigue et à la faim et peuvent être efficace contre le mal des montagnes.

La coca est souvent mâchée en même temps que la « Bica », bicarbonate de soude qui libère les propriétés stimulantes de la feuille de coca.

Oui, la coca est bien la feuille dont on produit la cocaïne. Mais ! Car il y a un mais, mâcher la feuille de coca n’a pas du tout les mêmes conséquences sur l’organisme que de l'inhaler. 



Pour la culture andine, la feuille de coca, Mamacoca, est un bien divin, un médiateur avec Dieu, et un lien avec leurs semblables. La coca est offerte pour étendre et fortifier l’âme. Elle est une marque de confiance, un symbole de bonne intentions. Elle est souvent utilisée lors de fêtes tels qu'un mariage où l'homme s'engage à protégé et subvenir au besoin de sa douce envers le père de la mariée en lui offrant des feuilles de coca (comme une dote).

A savoir, que la boisson la plus vendues au monde qui se nomme « Coca-cola » , détenait des composantes de feuille de Coca dans sa formule...

jeudi 17 octobre 2013

Le Salar de Uyuni et le sud Lipez

1er jour:De Tupiza à Pueblo Fantasma

Nous voilà partis pour un road trip en jeep en direction du salar de Uyuni accompagnés de 2 autres personnes (Lan (UK) y Guillermo (Argentino)). Pendant ce séjour, on est « pris en charge » par jorge (chauffeur et guide) y Josefina (cuisinière).











2nd jour : De Pueblo Fantasma à Huallajara

Ce matin, nous ferons notre entrée dans la Réserve Nationale de la faune Andine, créée en 1970 et couvrant 7150 km2.
Les superbes « Lagunas  » vont se succéder, avec leurs eaux d’un bleu-vert sublime ou d’un rose-rouge surprenant, la couleur variant selon les minéraux contenus dans l’eau, mais aussi en fonction du vent.

Laguna verde (4500 m)

Cette couleur est due à la présence de bicarbonate de plomb, de souffre, d’arsenic et de calcium.
Au fond, le volcan Licancabur (5916 m) juste derrière se trouve le désert d’Atacama (Le Chili).






Laguna colorada

La superficie de ce lac est de 60 km2 et sa profondeur ne dépasse pas les 80 cm. Ici, tout est rose, les flamants, le sol et l’eau. Les flamants roses ne peuvent vivre plus d'une heure sans eau. De ce fait, lors des migrations, ils ne s'éloignent guère de ces lacs, pour rejoindre au plus loin les côtes Chiliennes ou Péruviennes.





Les thermes de Chalviri
 
Nous sommes sur le Salar de Chalviri, aux thermes de Polques. L'eau est à au moins 35°, ce qui fait une réelle différence avec la température extérieure qui avoisine les 5°. Quand vous sortez de l'eau, je vous raconte pas, tu te dépêches à te rhabiller !!!




Geiser's Fumarolas




3ème jour :De Huallajara à Puerto Chubica

Visite du Desierto Siloi avec son arbre symbolique "Arbol de Piedra". Ensuite, jolie visite de la laguna Honda, Cañapa y Hedionda...












Viscache (un ti chinchilla)

Josefina
 Un poco d'Histoire sur el cementerio Chullpas:
Les Aymaras arrivèrent dans la région avant les incas. Malgré l'invasion des espagnols (environ 1532) qui pensaient découvrir des trésors cachés dans ces tombes et qui les ont, pour une majeure partie pillées et détruites, on peut tout de même en voir quelques unes... Elles sont en corail, oui, tous ici ne devaient être que océan il y a de cela des milliers d'années...
Certaines tombes abritent encore les restes des Aymaras. En s'approchant, on fait face à des momies, assises en position fœtales, entourées d’objets et de tissus. Les corps ont été momifiés naturellement, par les conditions climatiques. Leurs formes représentent le ventre de la mère.



AH oui, nous avons tous dormis dans un "hôtel" de...Sel bien entendu



4ème jour : Salar de Uyuni

Isla del Pescado : video levé de soleil




Petit dèj...

Le Salar de Uyuni

Le Salar de Uyuni était un lac salé, dont sa richesse en sels et minéraux a été favorisée par la forte activité volcanique. Ce lac ne pouvant s'écouler vers la mer, a finit par s'évaporer.


A 3653 mètres d’altitude, avec 40 mètres d’épaisseur alternant couches de sel et de glaise. Le Salar de Uyuni s’étend sur environ 12 000 km2 et est la plus grande réserve de sel au monde.

12 000 km² et non 120 000... j'ai vu les choses un peu trop en grand...

"Le désert serait toujours là, blanc, patient, comme un animal à attendre que les hommes meurent, que les civilisations s'éteignent et retournent à l'obscurité."  John Fante
Guillermo et ses drôles de dames...



Jamais trop loin de la Bretagne enfin de compte!!


Il est actuellement un centre d’extraction et de traitement du sel. Pour les hommes qui travaillent à l’extraction du sel, la saline est un enfer !! Payés une misère, aucune protection ne peut les empécher d’avoir les pieds et les mains brûlés par le soleil et rongés par le sel.
Ce n'est pas tout, l'exploitation du lithium qui gît sous ce salar, soit plus de la moitié des réserves mondiales est également en pleine expansion !! Apparement, Evo Morales, en fait son gagne pain, car il aurait vendu une partie du salar aux... Européens (France...) et Ricains !!
Le lithium, c'est ce métal qui est primordial à la réalisation des « accumulateurs électriques » (ordinateurs portables, téléphones mobiles...)